La loi de Gaia, CAROLINE GIRAUD.

Lu en français.

Prix : 15€

Pages : 398.

Maison d’édition : Auto-édité. 

Date de sortie : 1juillet 2016.

Terminé le 19-08-2016.

Synopsis :  Loi de Gaia, article 1

Les survivants du pays détruit par l'explosion nucléaire sont déchus de leur humanité et doivent porter un tatouage permettant de les identifier. Chaque tatouage représentera un animal symbolisant le crime commis. Un loup pour le meurtre, un lion pour le viol, un renard pour la torture et un tigre pour le rapt d'enfants.

Article 2

Les tatoués seront distribués aux familles et amis des victimes pour leur permettre de se venger de leurs crimes. Un maître a tous les droits sur son tatoué, excepté celui de le tuer. Il peut le battre, l'exploiter, le revendre, l'enfermer, etc.

Article 3

Toute atteinte d'un tatoué sur un civil sera punie par un emprisonnement à vie dans un camp de torture.

Paris croule sous les bombes et les fusillades depuis que Kagan Közul est revenu se venger de ceux qui l'ont injustement envoyé en prison cinq ans auparavant. Des trois coupables, il n'en reste plus que deux : Sarah et Milian se haïssent, mais à présent ils doivent survivre, ensemble.

Mon avis : Je sais que beaucoup d’entre vous ont du mal avec les livres auto-édités, mais croyez-en mon expérience, on peut trouver des perles et ce livre-ci en est une.

En commençant ce roman je ne m’attendais pas à grand-chose, je n’en avais jamais entendu parler sur Twitter, ni sur d’autres blogs et, comme vous pouvez vous en douter, j’ai été très agréablement surprise.

Le roman nous raconte l’histoire de Sarah et Kagan.

Une partie de l’histoire est raconté sous le point de vue de Kagan, un tatoué, un criminel, 5ans plus tôt, lorsqu’il qu’il rencontre Sarah pour la première fois alors qu’il est son esclave.

L’autre partie de l’histoire est racontée sous le point de vue de Sarah, 5 ans plus tard alors que Kagan s’est enfui de prison et souhaite se venger de tout ce qu’elle lui a fait subir.

J’ai adoré le personnage de Kagan, le découvrir si fragile quand l’histoire est raconté sous son point de vue et lorsque c’est Sarah qui raconte découvrir à quel point il peut être devenu violent et se demander comment c’est possible.

Le personnage de Sarah m’a un peu énervé, elle devait toujours être si « désolée », si « désespérée » et quelques fois j’avais envie de lui donner une claque.

L’histoire est vraiment bien racontée, et la plume de Caroline vous emmène au cœur de l’histoire et vous ne pouvez plus vous détacher du livre avant d’enfin comprendre ce qu’il s’est passé entre Sarah et Kagan pour qu’ils deviennent tous les deux comme ça.

Durant ma lecture je me suis posée des centaines de questions et au fur-et-à-mesure de l’histoire nous avons des petits indices qui nous donnent envie de continuer et d’en savoir plus mais les plus gros secrets ne sont dévoilés qu’à la fin et ça nous oblige donc à terminer le livre au plus vite, ce qui est un gros point positif.

Les mots que Caroline a employés pour écrire son histoire ont réussi à me donner les larmes aux yeux et c’est vraiment bouleversée que je ressort de cette histoire.

Pour moi cette histoire est une dystopie mélangé à une histoire d’amour. Donc si vous appréciez ce genre je vous conseille fortement de vous procurer ce livre au plus vite et découvrir cette merveilleuse histoire.

Je remercie Caroline Giraud pour l’envoi de son livre, sa confiance et sa dédicace.

Ma note : 4/5

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Love, chaton et paillettes roses.

Eléonore.